Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline SARM

Les infections par les SARM entraînent des séjours hospitaliers plus longs et un coût de traitement plus important[20]. Le SARM, désormais courant en milieu hospitalier, était responsable de 37% des cas fatals de septicémie au Royaume-Uni en 1999, soit 4 % de plus qu’en 1991. En 2003, il était responsable de près des deux tiers des septicémies à staphylocoques aux États-Unis[11].

Des nanoéponges luttent contre le staphylocoque doré

  • Le Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) est apparu non seulement comme une infection importante chez les personnes hospitalisées, mais aussi comme un agent pathogène potentiellement dangereux dans le cas de la mucoviscidose.
  • Si le SARM-H ou le SARM-C est identifié, votre médecin peut toujours vous prescrire un antibiotique pour voir si l’infection y répond.
  • Dans le cadre de cette législation, les mesures de l’UE incluent des recommandations concernant la prévention et le contrôle des infections ainsi que l’utilisation responsable des antibiotiques en médecine humaine.
  • Cela signifie que vous pouvez l’attraper, par exemple, en touchant une personne qui a la bactérie SARM sur sa peau.

Essais contrôlés randomisés (ECR) ou quasi-ECR de toute combinaison d’antimicrobiens topiques, inhalés, oraux ou intraveineux visant principalement à éradiquer le SARM par rapport à un placebo, un traitement standard ou l’absence de traitement. Si vous avez une coupure ou une abrasion superficielle, nettoyez-la immédiatement et couvrez-la avec un pansement propre et sec pour empêcher les bactéries d’entrer. Dans les lieux sportifs, évitez de partager des serviettes, des vêtements et des produits d’hygiène personnelle (par exemple des rasoirs).

En cas d’abcès intérieur, une intervention chirurgicale et l’isolement du patient dans un environnement stérile peuvent être nécessaires. Cependant, si l’éruption se transforme en furoncles ou forme un abcès profond dans le corps, une infection potentiellement mortelle peut se déclarer dans la circulation sanguine, les articulations, les os, les plaies chirurgicales, les poumons et les valves du cœur. Le SARM est, comme son nom l’indique, résistant à un antibiotiqueantibiotique de la classe des bêta-lactaminesbêta-lactamines et de la famille de la pénicillinepénicilline, la méticilline. Le SARM est aussi résistant à d’autres antibiotiques bêta-lactamines comme l’amoxicilline ou la ceftriaxone. Certains SARM sont multi-résistants et résistent à quasiment tous les antibiotiques. D’après l’OMS, une personne infectée par un SARM a une probabilité 64 % plus élevée de mourir qu’un patient ayant une forme non-résistante.

Facteurs de risques de (re)contamination

Il assure également un suivi des patients dans le temps et les oriente vers des médecins spécialistes en cas de besoin. Sur la base des données recueillies par les États membres de l’UE, l’EFSA établit, en coopération avec l’ECDC, des rapports de synthèse annuels sur les zoonoses, les foyers de toxi-infection alimentaire et la résistance aux antimicrobiens en Europe. L’EFSA surveille et analyse la situation en matière de résistance aux antimicrobiens dans les aliments et chez les animaux dans l’ensemble de Drostanolone Propionate achet l’Europe. Elle est assistée dans ses travaux par le réseau pour la surveillance des données sur les zoonoses, un réseau paneuropéen de représentants nationaux et d’organisations internationales qui soutiennent l’EFSA en collectant et en partageant des informations sur les zoonoses dans leurs pays respectifs.

La mycose vaginale, une infection bénigne mais désagréable

Dans les deux essais (106 participants), le traitement actif consistait en une association de triméthoprime et de sulfaméthoxazole par voie orale et de rifampicine. Un essai a administré cette combinaison pendant deux semaines, parallèlement à une décontamination nasale, cutanée et orale et à une décontamination environnementale de trois semaines, tandis que le second essai a administré cette combinaison médicamenteuse pendant 21 jours, avec cinq jours de mupirocine intranasale. Les deux essais ont rapporté une éradication réussie du SARM chez les personnes atteintes de mucoviscidose, mais ils ont utilisé des définitions différentes de l’éradication. Ce staphylocoque est de plus en plus présent, et les souches résistantes sont en 2020 « responsable de plus d’un tiers de toutes les infections communautaires et hospitalières, et associées à une mortalité et une morbidité élevées » (chez l’Homme)[15].

Les humains contractent généralement le SARM lors d’un contact direct entre des personnes infectées ou par contact avec des appareils ou des équipements médicaux contaminés. Le SARM est particulièrement problématique dans les hôpitaux, où les patients dont le système immunitaire est affaibli sont vulnérables aux infections. [EN VIDÉO] Le staphylocoque doré, une bactérie redoutable Les bactéries sont les plus petites formes de vie sur Terre. Le risque est essentiellement lié à des contacts étroits avec des patients contaminés, et en particulier avec des plaies purulentes persistantes résistantes aux traitements habituels (furoncles et abcès récurrents). Une nouvelle souche de SARM, d’origine bovine, a été trouvée chez des malades d’hôpitaux irlandais, et par une autre équipe chez des patients du Royaume-Uni et du Danemark. Ce SARM est (en septembre 2011) non détectable par les moyens habituels d’analyse.

De nombreuses infections à SARM entrent par le biais de petites coupures ou éraflures, de piqûres d’insectes ou même de boutons. Ceci commencera par des infections cutanées locales avec la formation d’une éruption cutanée ou de minuscules bosses rouges qui ressemblent à des boutons ou à des piqûres d’araignées. Cela signifie que le SARM a le potentiel de se propager rapidement via des communautés compactes, telles que les hôpitaux, les centres communautaires, les résidences, les écoles et partout où l’on vit dans l’exiguïté et où les habitants entrent fréquemment en contact peau à peau. L’EFSA publie également des rapports d’enquêtes de référence sur la prévalence de la résistance aux antimicrobiens dans l’UE dans certaines populations animales spécifiques (par ex. le SARM chez les porcs) et elle conseille les autorités nationales sur la manière de mener les activités de surveillance et de notification.